29 Mai 2016
Début mai 2016, l'association qui gère les jardins m'a octroyé un bout de terre, parmi les 9 parcelles lesquels composent ces jardins partagés. La 10ème avait pour vocation d'être une parcelle collective pour faire des choses ensembles (pommes de terre, semis, etc).
C'est avec bienveillance que l'on m'a permis d'utiliser la moitié de ces 60m² afin de réaliser mon ptit jardin bio. La végétation spontanée y a été fauchée, mais l'on retrouve quelques plantes telles que la potentille rampante en grands nombres, pas mal de graminées, quelques liserons clairsemés, ainsi que d'autres non-identifiées pour l'instant. Cependant, dans les bordures pas mal de plantes sauvages constituent des réservoirs de semences, où l'on peut y croiser des salsifis des près, des scabieuses des jardins, quelques rumex par ci par là, des trèfles blanc, rose ou encore le subterranéen avec ces fleurs jaunes, du pissenlit, et tant d'autres.
Si j'avais eu plus de temps devant moi pour préparer ce jardin, j'aurai couvert le tout d'un maximum de matières organiques que j'aurai laissé pourrir/se décomposer au fil du temps, mais là le temps presse pour pouvoir cueillir rapidement des légumes et fruits.
Ainsi, afin d'éviter au maximum l'utilisation d'engins à pétrole, surtout ceux ayant des parties rotatives qui déstructurent trop le sol, à mon goût, j'ai opté pour la grelinette/fourche bêche dans le but de décompacter la terre, permettant d'aérer les 30 premiers centimètres sans trop bouleverser la vie du sous-sol.
Puis après une période de pluie, j'ai entrepris de briser les mottes qui étaient encore trop compactées, lesquelles étaient bien colonisées par les racines des graminées où l'on peut observer deux zones, une compacte en bas et l'autre avec une granulométrie proche du couscous.
J'ai pu y observer une belle terre assez foncée sentant bon le sous-bois/champignons, avec pas mal de vie (lombrics, cloportes, milles-pattes, araignées, carabes, et autres insectes, limaces et compagnies) ça fait toujours plaisir!
Après quelques réflexions, j'ai privilégié la culture en buttes, inspiré fortement par les travaux d'Emilia Hazelip. Cela me permet de travailler avec un chemin permanent, duquel j'ai enlevé une partie de la terre arable pour la mettre sur les buttes. Comme les plâtes bandes sur-élevées sont destinées à être permanentes, à être le moins travaillé possible par moi, mais par les racines et la vie du sol, l'espace perdu du chemin est récupéré sur le coté des buttes.
Au final, leur longueur sont de 10m de long pour 1.2m de large, pour une hauteur de 30cm env. En prévision des rotations et successions de culture, et malgré un maximum de diversité souhaité, j'ai établi différentes parties par buttes .